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  • Photo du rédacteurmarieprokopski

1974, Arnaud Codeville

Dernière mise à jour : 2 déc. 2021


Mon fil rouge-1974-Arnaud Codeville

J'ai toujours été fascinée par les portes. Allez savoir pourquoi ?

Est-ce le mystère qu'elles peuvent dégager de par leurs aspects physiques, voire la curiosité qu'elles réveillent en nous ?  Je vous rassure tout de suite,  je ne vais pas vous déballer la grande théorie de leur symbolique pouvant nous mener soit à une plus grande ouverture d'esprit et de réussite ou, dans le pire des cas, (lorsqu'il s'agit d'une porte de prison ou de cave) d'une menace, d'un affront, d'une perte d'un proche... Oui, la liste peut être longue mais ce n'est pas de ce débat que j'ai envie de vous parler aujourd'hui !

Pourtant saviez-vous que, rêver d'une porte en feu, selon Nostradamus (ahhhh, ce cher Michel et ses prédictions, tout un programme !) serait le signe de la disparition d'une personne connue ? Enfin soit... toujours est-il que cette porte a attiré mon regard et sans crier gare s'est octroyée la première place de mes To Share, détrônant mes articles en cours et ce, en se frayant une petite place de premier choix sur mon blog: Vive 1974 !!!


"Porte fermée, le diable s'en va !" Proverbe français. 

Résumé:


Mon fil rouge-1974-Arnaud Codeville

À Sebourg, petit village du Nord de la France, c’est l’effervescence. Les pompiers mettent le feu au 16 de la rue Jean Jaurès. La plupart des habitants se massent pour admirer le spectacle. Tous redoutent la vieille demeure et tous se réjouissent de la voir disparaître à jamais du paysage et pour cause : elle serait hantée… Parmi la foule de curieux, un homme assiste à l’incendie. Il est sans doute le seul à être aussi fasciné par l’agonie de la bâtisse…

Pour rien au monde, il n’aurait raté ce moment.


Arnaud Codeville est un auteur que je ne connaissais absolument pas, mais que je ne compte pas lâcher de si tôt. Pourtant, j'étais loin de m'imaginer accrocher à son style. Il faut vous dire, mes chers lecteurs, que le genre "horreur" n'est pas fait pour moi. Je déteste avoir peur, du moins, au cinéma et même si je lui souhaite d'être un jour adapté au grand écran (ce qui serait pour tout écrivain le summum de la réussite), je n'irai pas m'enfermer dans le noir pour me replonger dans l'histoire. Et encore moins après avoir lu 1974 car comme dirait Sulli dans Monstres & Cie: cet écrivain fait peur... et le fait bien !


Pourquoi j'ai aimé "1974" ? 


Et bien ce livre est monstrueusement addictif. Il démarre tout en douceur, en nous plaçant sur un plateau d'argent le décor: un policier psychologiquement torturé, une enquête banale qui très vite dégringole dans les affres du désespoir, un zeste d'esprits diaboliques et hop, vous voici en possession du cocktail parfait pour rester éveillé.

Puis, subtilement, l'auteur nous enferme dans ses chapitres, en nous narguant diaboliquement (et c'est le moindre que l'on puisse dire). Tu veux du glauque ? et bien en voilà ! Je peux vous assurer que les derniers Stephen King sont des contes pour enfants à côté et que, Maxime Chattam (qui était quand même devenu Maître absolu sur le monde de la peur à mes yeux) a de quoi se rhabiller à présent.

Puis en bonne Belge que je suis, je n'ai pas été insensible à son petit clin d'oeil pour notre beau et plat pays... même si, les circonstances dans lesquelles il en parle, ne le rend pas spécialement lumineux.

Dites-moi, croyez-vous aux fantômes ? Non ? Même pas un petit peu ? (désolée pour ce petit sourire sournois...plus fort que moi !) Et bien préparez-vous à en rencontrer et puis tant qu'à faire, à remonter le temps aussi ... ce serait tellement simple si tout avait commencé à notre époque. Enfin, je vous rassure, Joël non plus il n'y croyait pas et pourtant...


Extrait: 


"La chose de la chambre était assise sur le siège arrière. Ses yeux étaient froids, presque sans vie. Elle s'approcha si près de son visage que Joël pu sentir la fétidité de la mort."

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