Novembre 2019....à marquer d’une pierre blanche dans l’agenda de notre ami tonton Chronos. Au programme ? Un salon du livre plutôt original: celui d’Iris Noir Bruxelles. Le premier d’une longue série, je vous le dis moi ! Dédié au monde du thriller, c’est peuplé d’une kyrielle de psychopathes de la plume qu’il a ouvert ses portes et ce, le week-end d’Halloween ... Imaginez l’ambiance !
C’était une première pour moi, même si depuis quelques mois déjà je m’étais engagée à participer à cette incroyable aventure en officiant comme bénévole. J’étais loin de m’imaginer à quel point je ne ressortirais pas indemne de ce périple.
Essayez juste de réaliser le travail et l’énergie qu’il a fallu déployer pour un tel événement. L’envers du décor, tapi dans l’ombre. Cette face cachée de l’iceberg méritant d’être dévoilée au grand public. Je déclare donc officiellement ouverte cette séance de confidences au risque de me retrouver bientôt découpée, pesée et emballée dans l’un de ces manuscrits épicés à l’hémoglobine.
Tout a commencé il y a quelques années lorsque j’ai rencontré l’énigmatique auteur de "Claustrations", à savoir Monsieur Salvatore Minni en personne. Je m'étais à l'époque laissée enfermer dans une espèce de huis clos en compagnie d'un personnage absolument déroutant répondant au doux nom de Monsieur Concerto. Et de la planète Twitter... en un coup de baguette magique, je me suis retrouvée téléportée à son premier salon du livre où, du virtuel nous sommes passés au monde réel. La suite ? Elle ne regarde que nous (ehhh, what did you expect ?).
Alors pourquoi Iris Noir Bruxelles ?
Vous devez savoir que dans la mythologie grecque, Iris était la messagère des dieux, et notamment d’Héra. Cette dernière l'adorait car celle-ci ne lui apportait que des bonnes nouvelles ! Et lire (sous quelque forme que ce soit) n'est-elle pas une bonne nouvelle en soi ?
Oublier l'espace d'un instant ce monde connecté pour se plonger dans un livre, se faire happer par des univers plus troublants les uns que les autres... c'est magique non ?
L'iris c'est aussi symbole de la Région Bruxelloise. On l'appelle l’iris des marais (Iris pseudacorus, littéralement la fleur « qui pousse les pieds dans l’eau »).
En 1991, Bruxelles et ses institutions ont donc choisi l'Iris comme emblème, car à l'origine la ville était construite sur la plaine marécageuse de la vallée de la Senne où poussait l'Iris jaune.
Pour la couleur noire, est-ce que je dois vous faire un dessin ou bien ça se passe comment ?
Bref, de là fut donc baptisé ce premier salon du thriller bruxellois. Un lieu choisi en tout état de cause... CQFD...
Aujourd'hui je ne vous parlerais pas de nos trois organisateurs (à la fois libraire, éditeur, agent, auteur et fervent lecteur). Je pense qu'ils sont assez présents sur les réseaux sociaux que pour répéter encore et toujours à quel point ils sont passionnés.
Je passerais aussi l'épisode des 46 auteurs présents ... pour le moment... car je compte bien y revenir lors de mes prochaines lectures à partager avec vous).
Juste un petit aléas qui m'a interpellée toutefois: comment des personnes aussi joviales soient elles peuvent devenir si glauques dans leurs écrits ? Dingue !!! Il faudra m'expliquer ...
Il ne me reste donc que les bénévoles qui seront les victimes de mes prochains mots.
Ah oui... les bénévoles !!!
Imaginez une bande de copains, plus fous les uns que les autres, pas spécialement fans de lectures du genre... et pourtant, ayant répondu présents sans l'ombre d'une hésitation.
Je vous promets qu'ils n'ont pas du signer le moindre pacte avec le diable pour les convaincre d'être aussi dévoués. Parole de fée ! Une envie simple d'aider, de partager et surtout de donner de la valeur au mot amitié !
Armés de sourires (et je tiens à préciser que ce fut un véritable exploit pour l'une d'entre-elle à qui je décerne le prix de la meilleure hôtesse du week-end, tu es adorable !!! ), de bonne humeur (ce qui aurait été vraiment difficile vue l'ambiance qui régnait dans cette salle), de professionnalisme (appelons un chat... un chat), je trouve que ce sont eux qui méritent la première place sur le podium !
Une légion de petites fourmis qui grouillaient dans tous les sens pour servir, accueillir et inonder ce salon d'une effervescence à fleur de peau.
Le décompte est lancé pour le deuxième opus de ce salon pas tout à fait comme les autres...
Envie de participer à votre façon ? C'est par ici que ça se passe...
Quant à moi, je vous retrouve très très vite avec mon ressenti pour "Enfermé(e) de Jacques Saussey... atterri dans mes lectures sans y avoir été invité. Quelle claque !!!